Introduction
Amis pêcheurs, une année s’est écoulée depuis notre dernière
assemblée générale et pas mal d’eau a coulé sous nos ponts. Je vous avouerai
que d’être à la place du secrétaire aujourd’hui est une certaine source de
stress. Cela fait presqu’un an que j’ai remplacé Jean et ce n’est pas simple.
Le niveau de qualité était haut et son expérience immense. J’ai tellement de
choses à apprendre.
Cela dit, vous n’êtes pas venus ici pour que je vous fasse
des confessions, mais bien que je vous parle des actions menées par notre
fédération en 2011.
Mon exposé s’articulera autour de quelques thèmes :
Premièrement, les acteurs lointains
Deuxièmement, notre avenir par la formation
Troisièmement, les rempoissonnements
Quatrièmement, nos actuels et peut-être futurs lieux de pêche
Enfin, notre patrimoine menacé
Les acteurs lointains
Derrière cette appellation étrange se cachent les gens et
les organisations que nous connaissons, mais que la majorité d’entre-nous n’ont
pas l’occasion de côtoyer, à savoir le Ministre et la MPW. Derrière cette
appellation vous verrez également des acteurs que vous ne voudriez pas
fréquenter, les braconniers.
Nouveau ministre
C’est la nouvelle de cette fin d’année : nous avons un
nouveau ministre de la pêche. Benoit Lutgen a donc presque épuisé ses deux
mandats avant de passer la main et de prendre la tête du CDh.
Carlo Di Antonio lui succède donc à la tête du ministère.
Bourgmestre de Dour, il est également connu pour être l’organisateur du
festival de rock du même nom. Ingénieur chimiste et des industries agricoles,
ce passionné de musique déborde d’activités. Il s’est lancé en politique en
1994 au PSC et deviendra en 2006 maïeur de sa commune.
Qui trop embrasse mal étreint ?
A vrai dire, nous n’avons que peu ou pas d’informations sur
la composition de son cabinet (reprend-il l’ancien ?) et des sujets
auxquels il s’est déjà attelé. Prendre une place de cette importance nécessite
assurément un certain temps et je ne doute pas que nous pourrons commencer à
travailler sous peu. Mais le temps presse.
En tout cas, s’il gère la pêche aussi bien qu’il organise le
festival de Dour, je pense que nous sommes sur la bonne voie. Quoi qu’il en
soit, nous lui souhaitons bon courage dans sa nouvelle fonction et espérons que
la communication entre lui et les pêcheurs sera établie au plus vite et dans
une ambiance de respect mutuel, et ce afin de finaliser une série de projets
plus qu’urgents et pourtant laissés à l’abandon par son prédécesseur, ces
dernières semaines.
MPW et réforme de la pêche
Justement, l’un de ces projets urgents est la mise en
conformité de nos structures avec la DCE européenne. N’oublions pas que la
Wallonie risque de payer de lourdes pénalités à l’UE si nous n’y arrivons pas
dans les délais (2015). Rappelons également que le monde halieutique et ses 25
fédérations ont finalisé un texte d’une grande qualité redéfinissant nos
structures, et ce depuis plus de trois ans ! Que de temps perdu par le
ministère !
Un rapide rappel de ce que les pêcheurs voulaient, je le
répète, conformément aux demandes de la DCE est à faire :
Une gestion par bassin et sous-bassin (la DCE l’oblige)
Une affiliation obligatoire des pêcheurs à une section
faisant partie d’une fédération reconnue, comme en France, qui nous assurerait
force et indépendance budgétaire.
Garder la main sur les plans piscicoles et halieutiques,
fort convoités par les contrats-rivières et le service de la pêche
Une indexation du permis pour des raisons évidentes de
budget. Ce dernier est retombé à un niveau très bas, surtout pour les écoles de
pêche et, plus généralement, la promotion de la pêche.
Concernant la réforme, au sein du Conseil d’administration,
un petit groupe a été constitué pour aller parler avec le ministre ou ses
représentants. Emile Battard, de la fédération de la Dendre et président de la
MPW, en fait partie. Actuellement, je pense que personne ne pourrait mieux nous
représenter : il a la connaissance du dossier, l’intelligence de
l’argumentation, un caractère trempé et il est bien secondé dans le groupe par
des pêcheurs expérimentés. Les prochaines heures nous apporteront des
informations importantes. J’espère que Dieudonné Randaxhe aura pu nous
rejoindre à temps pour nous donner des nouvelles.
Quant à la MPW, entre autres dans ce dossier, elle a bien
joué son rôle de coordinatrice : nous y avons nos réunions, les gens s’y
rencontrent et échangent des idées, elle organise les écoles de pêche et les
cours pour devenir formateur de pêche. Elle est arrivée à rapprocher la pêche
de compétition de nos fédérations, à transcender pas mal de nos différences et
nous nous y battons pour atteindre le même but !
Par rapport à l’an passé, son budget est stable et ne grève
pas celui des fédérations, comme je l’entends souvent. Il y a bien un article
dédié à la MPW au budget de la pêche en Wallonie (le 33.03), mais nous n’y
« perdons » que quelques pourcents, bien moins que la non-indexation
des 15 dernières années. Je dirais même plus, cette cohésion qu’elle nous a
apportée, cette visibilité et ce poids nous ont permis d’avancer fortement, et
ce même si nous avons buté sur un ministère récalcitrant. Ces difficultés nous
ont rapproché.
D’un point de vue de l’organisation, rappelons que la MPW a
un directeur, Frédéric Dumonceau, une secrétaire assistante, Bérangère
Englebin, une autre secrétaire tout fraichement embauchée, ainsi qu’une très
estimable juriste, Elise Munoz-Torres, et un technicien, Julien Gilles, qui
s’occupe entre autres de l’aménagement de la darse de Cheratte. D’autres
personnes collaborent avec la MPW et la liste que je viens de vous donner n’est
pas exhaustive.
La MPW peut paraître lointaine, mais, en fait, c’est nous
qui la composons, ce sont des pêcheurs wallons. Elle a ses défauts, elle ne se
revendique pas parfaite, elle ne peut pas tout faire. Mais dans l’élaboration
de notre réforme de la pêche, elle a été remarquable.
Braconnage
Nos problèmes continuent, malgré le courage, la ténacité et
la pugnacité de Patricia Graff, la Colombo de nos rives. En 2011, à la demande
du ministère, la police et l’UAB ont fait des descentes une fois par mois.
C’est mieux, mais pas assez. Les garde-pêches sont trop peu nombreux et une
bonne partie d’entre eux est proche de la pension ; l’UAB n’a pas non plus
assez de bras pour assurer un service plus régulier et la police n’a pas que
cela à faire.
Pour contrer cet état de fait, deux idées ont circulé lors
de nos réunions : premièrement, la suppression de la pêche de nuit et/ou
une période de no-kill complet. Si l’expérience nous montre que, globalement,
la pêche de nuit pratiquée par de vrais carpistes ne pose pas ou guère de
problèmes, cette autorisation, prise un peu rapidement, a eu un effet
indésirable : couplée à notre manque chronique de contrôle, elle
signifiait la porte ouverte aux braconniers de tous poils. Le no-kill complet
pourrait être une réponse valable à ce fléau, mais, encore une fois, cela se
ferait aux dépends du bon pêcheur. Un bel arbitrage en vue !
Notre avenir par la formation
L’avenir, c’est le nouveau pêcheur, mais il n’y a pas
d’avenir sans les anciens !
Ecoles de pêche et budget lié
Voilà un dossier dans lequel on devrait n’avoir que des
plaisirs. Former les jeunes et les moins jeunes à la pêche est en effet une
activité fatigante, mais agréable et utile. De plus, grâce à Monsieur Marc
Dehin de la ville de Liège, nous avons déjà et nous allons organiser des stages
à l’étang d’Ans, où une section de pêche sera créée et rattachée à notre
fédération. Cette fructueuse collaboration avec Liège va durer, car une volonté
mutuelle de travailler ensemble et une confiance réelle se sont installées
fermement. Marc nous a énormément aidés et de notre côté, Joseph Lesoinne s’est
particulièrement investi. Vous avez pu lire le compte-rendu d’activités dans le
Franc Pêcheur, c’étaient de vraies réussites. Quant à l’étang d’Ans, il a exactement
les caractéristiques recherchées pour un stage de pêche : nombreux
poissons, berges basses, peu d’eau en bordure (sécurité) et facilité d’accès. Mr
Dehin a été voir l’étang d’Ans avec nos moniteurs et il s’avère que c’est le
site le plus sécurisant de tous ceux qu’il est allé voir. L’étang est privé,
mais d’anciens pêcheurs du GBL y vont toujours. Il y a des gardes qui passent
régulièrement. Il appartient à la SPI et Mr Dehin a un accord au nom de la
commune d’Ans avec eux pour pouvoir y pêcher.
L’organisation à Liège a un double objectif :
- mettre
sur pied des stages variés (semaine complète, ½ journée, stage pour adultes, …)
- créer
une école de pêche pérenne.
De plus, nos sections de pêche à truite ont développé un peu
le même partenariat avec la commune de Dalhem et les stages, tant à Liège qu’à
Dalhem, ont encore cette année fort bien tourné.
Mais, comme rien n’est parfait dans ce monde, la
comptabilité du FPW est devenue stricte à l’excès, suspicieuse, et nos
factures, qui les années précédentes avaient été acceptées sans remarques, ont
été en 2011 refusées dans un premier temps. Je dirais même plus, la ligne que
le FPW voudrait nous voir suivre, pour que nous profitions des subsides, risque
de mettre complètement à mal nos intelligentes synergies avec les communes de
Dalhem et de Liège. En effet, alors qu’actuellement, ce sont les communes qui
prennent les inscriptions, c’est nous qui devrions le faire dans le futur.
Grâce au travail de notre président et à l’ingéniosité de Me Fanny Legrain, secrétaire-trésorière
de la CPPLg, l’affaire semble s’arranger. Restons sur nos gardes !
Pour rappel, notre budget en 2012 est le suivant :
Travaux d’intérêt général (12.03C), la somme s’élève à
+/-4500€ ;
Les rempoissonnements (12.04) arrivent à 9421€
Les articles 33.01 et 33.02 sont très légèrement plus élevés
qu’en 2011 avec, respectivement, 2644 et 6799€.
J’ai parlé des écoles de pêche, mais pour qu’elles
fonctionnent, il nous faut des moniteurs – formateurs. Ces derniers deviennent
malheureusement une denrée rare ! Il faut en former !
Formateurs de pêche
Une réflexion est née lors de nos réunions mensuelles. La
première conclusion était très simple : nous n’avions plus assez de
formateurs. En réalité, nous n’avons plus que Joseph Lesoinne. La conclusion
suivante coulait de source : nous devions faire former des pêcheurs.
Enfin, hormis lors de la toute première formation, il y a quelques années, les
cours n’avaient plus eu lieu dans notre belle province : il fallait que
Liège soit de nouveau à l’honneur. Grâce une fois de plus à l’aide de Marc
Dehin, nous avons pu influencer Frédéric Dumonceau de la MPW et faire en sorte
que cette formation ait lieu dans notre région en 2012. A l’heure où je vous
parle, deux des sept jours de formation ont déjà été donnés. Le nombre
d’inscrits est de plus de 20 personnes. Les locaux sont ceux du club d’Aviron
du parc de la Boverie.
Pour ceux qui ne verraient pas l’intérêt d’avoir des
formateurs agréés, la raison est très simple : pour pouvoir avoir les
subsides du FPW, il faut que la formation se fasse avec un de ces formateurs.
Les rempoissonnements
Pêcher oui, mais quoi ?
Nous en arrivons aux repeuplements. Ils sont plus que
nécessaires, ils sont indispensables vu le braconnage et les cormorans !
Dans la Berwinne, au bénéfice des Sections de Berneau, de
Mouland et de Dahlem :
• Lots 39,
40 et 41 : 229kg de truites pour 2087.55€ déversés le 14 mars 2011
Dans la Meuse et le canal Albert :
• Lot 33 : 624 kg de gardons 17/25 cm, à 3,70 € le kg
(29/03)
• Lot 38 : 190 brochetons de 35cm et plus, à 3 € pièce
(29/03)
• Lot 35 : 244 kg de carpes de 100 à 300 g, à 3,71 € le
kg (17/12)
• Lot 36 : 207 kg de tanches 18/25 cm, à 4,52 € le kg
(17/12)
• Les lots
34 (ides) et 37 (perches) sont reportés à 2012
Un gros problème se pose depuis quelques années déjà :
il est pratiquement impossible d’avoir la totalité des lots de poissons blancs
demandés. La difficulté d’élevage, les prix et les cormorans font que pas mal
de pisciculteurs privilégient les salmonidés aux cyprinidés. Vu la situation,
un entrepreneur qui se mettrait à élever du gardon recevrait toutes les commandes
de Wallonie. Il y a un réel débouché !
Un dernier mot pour nos porteurs de bassins qui bravent le
mauvais temps, les pentes glissantes et donnent de leur temps. Merci.
Nos actuels et peut-être futurs lieux de
pêche
Pêcher, oui ; pêcher quoi ; mais où les prendre a
également son importance. La Meuse, la Berwinne, le canal Albert et le Hemlot
sont nos lieux habituels. Dans le futur, il y en aura probablement
d’autres !
Etangs de la Julienne
Les étangs de la Julienne ont été repris par la ville de Visé.
C’est Dieudonné Randaxhe, de la fédération Vesdre – Amblève, qui, le premier, a
perçu l’intérêt de l’étang numéro 2 pour la pêche. Christian Lamury a
directement participé au projet. Un projet de convention a vu le jour et les
discussions ont débuté. Irons-nous un jour pêcher avec les écoles de pêche dans
l’étang numéro 2 ?
Une légère circulation d’eau se fait toujours, mais l’étang
s’est envasé et manque de fond. Des échantillons de boue ont été analysés par
la société C-Labor, afin de savoir ce qu’il était possible de faire avec les
boues. Ces dernières sont polluées (Classe 1), mais pourraient être répandues
sur l’étang amont qui est asséché. Plusieurs devis pour les travaux ont été
demandés et les prix vont de 15 à 36000€. La ville de Visé prendrait la plupart
des frais à son compte et il nous resterait une partie à payer.
Cependant, le dossier rebondit régulièrement et la
convention entre la ville de Visé et notre fédération en est à sa huitième
version. De notre côté, nous avons fait une proposition de règlement de pêche.
Nous attendons la prochaine réunion pour prendre connaissance de la dernière
proposition de Visé. Wait and see !
Gravière de Hermalle
La gravière Brock est également un projet intéressant. Les
travaux nécessaires semblent être liés à ceux du Trilogiport. L’Echevin Serge
Fillot nous en parlera un peu plus tard.
Darse de Cheratte
Afin de clore une dispute commencée sur un forum belge, il
me faut commencer par un petit historique : cette darse a été cédée par le
charbonnage du Hazard à la ville de Visé et, jusqu’en 1980, la pêche y était
interdite. Ce n’est qu’à la demande de la fédération que la ville de Visé lui a
donné le droit de pêche. Pour rappel, si vous voulez aller y tremper votre
ligne, vous devez être en possession du permis de la Région Wallonne et d’une
carte d’une société de notre fédération comportant son cachet. Les documents
sont à votre disposition lors de cette AG.
La darse de Cheratte est un lieu de pêche où j’ai d’excellents
souvenirs (des pêches mémorables), mais aussi de tristes moments (une grosse
pollution dans les années 90). C’est un patrimoine à soigner, car elle a
attrapé une sorte de rhume : des débris et des alluvions bouchent peu à
peu l’entrée de la darse. La possibilité initiale de financer les travaux
d’aménagement et de dragage de la darse de Cheratte avec des fonds venant de la
Région Wallonne et de fonds alternatifs semble disparaître, selon Frédéric
Dumonceau de la MPW. Mais Christian a reçu un courrier de Marc Bolland. Ce
dernier courrier est la réponse du Ministre Henry à une question posée par Mr
Bolland : 260000€ sont prévus et, si les compensations accordées pour la
destruction partielle de la vieille Meuse à Lanaye (nouvelle écluse 9000t) ne
sont pas utilisables, on pourra toujours voir s’il est possible d’y intégrer le
dragage.
Deux autres projets concernent la darse et la MPW est notre
partenaire :
Le premier est un projet de restauration suite à la
pollution de juillet 2007 : il consiste en des ilots flottants, sorte de
cages dans laquelle les poissons peuvent se protéger des cormorans et se
reproduire. Ces ilots ont prouvé ailleurs leur efficacité. Mr Julien Gilles de
la MPW est en charge du projet. Les premiers travaux commenceront en avril 2012.
Notre nouveau ministre a signé les autorisations et le budget est
accepté !
Le deuxième est la réalisation d’un film présentant les
actions réalisées par les pêcheurs en faveur du milieu, de la faune et de la
flore sur l’ensemble du territoire wallon. Les ilots flottants, ainsi que
l’aménagement de la darse s’y intégreraient. Ce film sera produit dans les
prochains mois grâce au soutien du Service Public de Wallonie et du Fonds
Européen pour la Pêche (FEP). Il a deux objectifs principaux :
1. Présenter
aux sociétés de pêche des exemples d’actions qui peuvent être mises en place au
niveau de leur parcours de pêche pour améliorer l’habitat et le milieu
aquatique en général
2. Présenter
au public les actions menées par les pêcheurs en matière d’amélioration de la
qualité de nos rivières wallonnes. Les pêcheurs sont particulièrement actifs
dans ce domaine et depuis de très nombreuses années. Néanmoins, de nombreuses
actions réalisées par le milieu associatif de la pêche sont méconnues du grand
public.
Contrat Rivière Berwinne
Les CR ont pour but de d’informer et de sensibiliser, de
manière intégrée, la population aux problèmes de l’eau. Depuis novembre 2008,
un CR doit coïncider avec un sous-bassin hydrographique. Celui de la Berwinne a
donc été fusionné avec ceux des Haut-Geer, Hoyoux et Mehaigne pour former le CR
Meuse aval et affluents. Ce projet s’intègre dans Interreg Aquadra. Le projet
va être, entre autres, financé par un FEP (Fonds européen pour la pêche) et il
visera à rétablir la libre circulation des poissons et à lutter contre la
pollution.
Notre patrimoine menacé
Pour terminer, je parlerai d’un lieu que tout le monde ici à
connu : l’ancienne frayère de Lanaye.
Ecluses, ancienne frayère et mollusques de Lanaye
Projet ancien et quelque peu pharaonique, l’agrandissement
de l’écluse de Lanaye, entre le canal Albert et la Meuse mitoyenne a détruit
une bonne partie de l’ancienne frayère. Cette dernière était en fait l’ancien
lit de la Meuse et était un écosystème complexe et varié. La fédération s’est tenue
toujours au courant et à fait autant que possible pression pour essayer
d’éviter de petites catastrophes.
Afin de nous renseigner, nous avons profité d’une rencontre
des plus intéressante avec Mr André Lambotte, un vrai passionné des mollusques
d’eau douce. Cette réunion informelle nous a fait prendre conscience de la
diversité invisible et fragile de nos eaux.
De nouveau, lorsque les travaux ont commencé, Patricia Graff
a joué un rôle important en surveillant, en prenant des photos, en s’invitant
aux réunions, vu que nous n’étions pas invités. En fin de compte,
malheureusement, les quelques seaux de mollusques et les quelques poissons
repris sont certainement bien loin de la réelle richesse biologique qui était à
sauvegarder et certaines espèces ont probablement disparu. C’est triste de voir
que l’économique écrase toujours la nature et l’homme.
Conclusion
La fédération ne s’est pas tourné les pouces cette année,
mais force est de constater que peu de choses ont bougé avec tous ces problèmes
belgo-belges d’après les élections. Cette année 2011 me laisse une impression
d’un travail commencé, mais qu’on aurait laissé en plan pendant trop longtemps.
Cette année aura aussi été celle de la non communication avec le Ministère. Par
exemple, Mr le Ministre n’a pas convoqué une fois le Conseil supérieur de la
pêche. C’est grave, car quelque part, cela veut dire qu’on veut se passer de
nous dans la gestion. Nous ennuyons, nous critiquons et, pire, nous avons des
idées. En tout cas, les écoles de pêche m’auront rendu la pêche. On y a vu que
la volonté de faire quelque chose de constructif peut arriver au but et que
nous sommes capables de toujours progresser. Merci pour votre patience.
Rapport moral 2011 – AG du 25/02/2012
Reviewed by JN Schmitz
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